organisation du récit pictural des légendes de Jean le Baptiste, Jean l'Évangéliste, de l'Hôpital Saint-Jean
quantité de petites scènes
Le récit s'organise autour de quantité de petites scènes
- contant les deux légendes,
- de Jean le Baptiste,
- et Jean l'Évangéliste,
- et représentant la place de la Grue de Bruges liée au commanditaire, l'Hôpital Saint-Jean.
le récit débute par les chapiteaux de colonnes
Les deux légendes débute spatialement avec les scènes sculptées situés au-dessus de chaque saint au niveau des chapiteaux de colonnes.
le récit se poursuit de petites scènes dans le lointain
Cette manière d'ordonner la composition qui se retrouve dans de nombreuses autres œuvres de Memling reprend les techniques de mise en page de l'enluminure: les différentes scènes sont étagées jusqu'à un horizon placé très haut.
De petites scènes prennent place dans le lointain à l'intérieur des différents cadrages opérés par les colonnes.
le récit se conclut sur chacun des deux volets intérieurs
Le récit des deux légendes se poursuit ensuite sur chacun des deux volets intérieurs.
Sur chaque volet, un épisode forme une scène principale au premier plan, complétée dans le récit par de petites scènes dans le lointain.
- à gauche, Jean le Baptiste vient d'être décapité sur ordre d'Hérode,
- à droite, Jean l'Évangéliste reçoit «dévoilement» du texte de l'Apocalypse à Patmos.
la place de la Grue, symbolise l'hôpital Saint-Jean
La vue de la place de la Grue et de l'église Saint-Jean, à l'arrière-plan à droite de la draperie d'honneur derrière la vierge, derrière Jean l'Évangéliste se rapporte directement aux religieux dirigeant l'hôpital commanditaires de l'œuvre et à l'histoire de l'institution commanditaire.
Deux frères de l'hôpital sont ainsi représentés en train de mesurer le vin de bordeaux importé arrivant à Bruges.
Cela nous rappelle que l'hôpital s'était vu confié vers par la ville une charge communale, le droit de jauger dont il tenait ses revenus.